​"Goya, dans Le sommeil de la raison engendre des monstres, présente une image d'un homme assoupi dans la confusion et l'égarement. En regardant autour de moi aujourd'hui, je ressens profondément cette scène. Comme les personnages du tableau, je lève la tête dans la nuit, silence dans les mains, je prends le pinceau et crée, à travers la peinture, un autre monde étrange — un monde frappé par la famine, la peste et la guerre. Des images de stupidité, d'anomalie, de cupidité et de cruauté y foisonnent. Lorsque la musique se fait entendre, ces images semblent être invoquées par une force mystérieuse, se rassemblant pour danser, comme lors d'un rituel mystique..."